L’amitié judéo-chrétienne de Paris-Ouest a eu le grand plaisir de recevoir Pauline Dawance qui dirige le Service National de la Catéchèse et du Catéchuménat au sein de la Conférence des évêques de France.
I. Rappel : Un des fondateurs de l’amitié judéo-chrétienne, l’historien et professeur d’histoire Jules Isaac avait dénoncé en son temps « L’enseignement du mépris » :
Père du plus célèbre des manuels scolaires, « Le Malet Isaac », il savait mieux que quiconque combien l’enseignement reçu par de jeunes esprits laisse sur eux une empreinte durable pour le meilleur et pour le pire. Dans les années 1930 il avait tenté de se rapprocher de ses collègues allemands pour modifier des deux côtés du Rhin le contenu trop nationaliste et revanchard de certains manuels d’histoire. L’arrivée d’Hitler au pouvoir avait voué sa tentative à l’échec.
Au lendemain de la guerre et de l’extermination des Juifs d’Europe, il met en cause cette fois l’enseignement chrétien, l’ignorance qu’il maintient chez ses fidèles des racines juives du christianisme et aussi les préjugés antijuifs entretenus. C’est ainsi que dans son ouvrage « Jésus et Israël » ( 1948) on peut lire : « Je le dis à tous les éducateurs chrétiens, c’est chose grave, de la plus haute gravité, d’insuffler la haine au nom du Christ dans un cœur d’enfant ».Et encore : « La religion juive est chrétienne est fille de la religion juive. Le Nouveau Testament s’est édifié sur la base de l’Ancien Testament juif. A ce titre, le judaïsme doit inspirer le respect ».
En 1962 dans un livre intitulé « L’enseignement du mépris », il récapitulait les trois thèmes de cet enseignement négatif : d’abord la dispersion du peuple juif présentée comme le châtiment providentiel, ensuite le judaïsme présenté comme une religion dégénérée au temps de Jésus, enfin le peuple juif présenté comme responsable de la Passion du Christ. Il écrivait en avant – propos : « Faut-il donc m’excuser si je continue cependant la lutte pour dégager et si possible extirper les racines chrétiennes de l’antisémitisme ? Non, car elles sont à mon avis les plus profondes… au lieu d’incriminer l’enseignement du mépris, instaurons l’enseignement de l’estime … Une œuvre de purification n’est jamais négative ».
Cette œuvre de purification Jules Isaac ne la verra pas puisqu’il décède en 1963 deux ans avant la fin du concile de Vatican II. Mais nul ne doute que devant le travail pédagogique réalisé par l’Eglise depuis 30 ans, et présenté par Pauline Dawance ce 19 mars devant notre groupe, il eût été convaincu qu’il ne s’agissait pas d’une évolution mais d’une révolution dans la présentation du judaïsme et des juifs par l’enseignement chrétien.
Qu’on en juge :
II. Pauline Dawance commence par rappeler les textes fondateurs de la nouvelle doctrine de l’Eglise touchant à ses relations avec le judaïsme et leurs conséquences sur l’enseignement chrétien :
-Bien entendu la Déclaration Nostra Aetate (§4) du concile de Vatican II (28 octobre 1965) en est le socle. On peut y lire : « L’Église reconnaît que les prémices de sa foi et de son élection se trouvent selon le mystère divin du salut, chez les patriarches, Moïse et les prophètes… Elle rappelle que du peuple juif sont nés les apôtres, fondements et colonnes de l’Église… Que tous aient soin, dans la catéchèse et la prédication, de ne rien enseigner qui ne soit conforme à la vérité de l’Évangile et à l’esprit du Christ … L’Église ne pouvant oublier le patrimoine qu’elle a en commun avec les Juifs ».
- De même, le document intitulé « Les Orientations et suggestions pour l’application de la Déclaration conciliaire Nostra Aetate » publié à Rome le 1er décembre 1974, à la veille du dixième anniversaire de la Déclaration, consacre un paragraphe à « L’Enseignement et à l’éducation ». On y insiste notamment sur la nécessité d’une formation approfondie des enseignants et des éducateurs que l’on invite à s’informer sur les relations juifs- chrétiens, non seulement par les manuels de catéchèse mais aussi par les livres d’histoire, les moyens de communications modernes , tels la presse , radio, cinéma, télévision.
- Mais le document le plus détaillé et le plus explicite en matière de présentation des juifs et du judaïsme est certainement celui publié le 24 juin 1985, soit vingt ans après Nostra Aetate, et intitulé « Notes pour une correcte présentation des juifs et du judaïsme dans la prédication et la catéchèse de l’Église catholique ».
Cinq points y sont abordés :
– 1° Enseignement religieux et judaïsme :
On peut y lire : « En raison des rapports uniques qui existent entre le judaïsme et le christianisme… Les Juifs et le judaïsme ne devraient pas occuper une place occasionnelle ni marginale dans la catéchèse et la prédication mais leur présence indispensable doit y être intégrée de manière organique ». Déjà Jean- Paul II s’était exprimé clairement le 6 mars 1982 : « Il faudrait arriver à ce que la catéchèse donnée aux enfants et aux adolescents présente les juifs et le judaïsme, non seulement de manière honnête et objective, sans aucun préjugé et sans offenser personne, mais plus encore avec une vive conscience de l’héritage commun aux juifs et aux chrétiens ».
– 2° Rapports entre Ancien et Nouveau Testament :
Ils sont définis de manière nouvelle : « On veillera à éviter toute transition de l’Ancien au Nouveau Testament qui serait considérée uniquement comme une rupture. L’Eglise dans la spontanéité de l’Esprit qui l’anime, a vigoureusement condamné l’attitude de Marcion et s’est toujours opposé à son dualisme… Le Nouveau Testament demande à être lu à la lumière de l’Ancien…
– 3° Les racines juives du christianisme :
« Jésus était juif et l’est toujours resté… Jésus était pleinement un homme de son temps et de son milieu juif… Jésus partage avec la majorité des juifs palestiniens de son temps des doctrines pharisiennes…
– 4° Les Juifs dans le Nouveau Testament :
Les Orientations de 1974 disaient déjà que la formule « les Juifs » dans Saint Jean, désigne parfois, suivant les contextes, les chefs des Juifs, ou les adversaires de Jésus , expressions qui expriment mieux la pensée de l’évangéliste et évitent de paraitre mettre en cause le peuple juif comme tel… La délicate question de la responsabilité de la mort du Christ doit être vue dans l’optique de la déclaration conciliaire Nostra Aetate « ce qui été commis durant le Passion ne peut être imputé ni indistinctement à tous les juifs vivant alors, ni aux Juifs de notre temps » , encore que « des autorités juives , avec leurs partisans, aient poussé à la mort du christ » … Il n’est pas question de diminuer ou dissimuler cette rupture, ce qui ne ferait que nuire à l’identité des unes et des autres . Pourtant elle ne supprime certainement pas le lien spirituel dont parle le concile (Nostra Aetate)… »
– 5° La liturgie :
La prière des Heures et autres textes et formulaires liturgiques ont leur parallèle dans le judaïsme, ainsi que les formules de nos prières les plus vénérables, dont le Pater. Cela est particulièrement présent dans les grandes fêtes de l’année liturgique, comme la Pâque. Les chrétiens et les Juifs célèbrent la Pâque : Pâque de l’histoire, tendue vers l’avenir, chez les Juifs, Pâque accomplie par la mort et la résurrection du Christ chez les chrétiens…
– 6° Judaïsme et christianisme dans l’histoire
L’histoire d’Israël ne finit pas en 70 de notre ère. Elle se poursuivra en particulier dans une nombreuse diaspora qui permettra à Israël de porter dans le monde entier le témoignage – souvenir héroïque- de sa fidélité au Dieu unique et l’exalter face à tous les vivants, tout en conservant le souvenir de la terre des ancêtres au cœur de ses espérances (Seder pascal)… Les chrétiens sont invités à comprendre cet attachement religieux… Pour ce qui concerne l’existence de l’état d’Israël et ses options politiques, celles- ci doivent être envisagées dans une optique qui n’est pas elle-même religieuse, mais se réfère au principe commun du droit international »
(Je précise qu’en 1985, quand ces lignes sont écrites, le Saint-Siège n’avait toujours pas reconnu l’existence de l’état d’Israël, ce sera chose faite en 1993).
- Le pape François dans son exhortation apostolique « Joie de l’Évangile »( 24 novembre 2013) réaffirme : « Le dialogue et l’amitié avec les fils d’Israël font partie de la vie des disciples de Jésus ».
-Au niveau national, ces principes théologiques et pédagogiques furent intégrés dans un document publié en 2006 par la Conférence des évêques de France intitulé : « Texte national pour l’orientation de la catéchèse en France ».
Pauline Dawance termine cette présentation des textes par le rappel d’une mesure concrète et officielle prise en 2011 : désormais tous les documents de catéchèse circulant en France pour tous les âges seront soumis à une expertise faite par le conseil national pour la catéchèse et le catéchuménat, afin de vérifier leur conformité aux notes de 1985 sur la présentation de la Bible et du judaïsme en catéchèse.
Nous mesurons ainsi la grande vigilance exercée désormais par la conférence des évêques de France vis-à-vis de tous les textes qui circulent. Elle fait partie de cette « œuvre de purification » dont rêvait Jules Isaac un demi- siècle plus tôt.
III. Ensuite Pauline Dawance détaille les moyens pédagogiques pour transmettre aux enfants cette vision nouvelle du judaïsme et des juifs. Elle insiste sur cinq points :
– La place nouvelle de l’Écriture dans la catéchèse :
Il s’agit d’un changement profond dans la vie des fidèles catholiques : en effet « Dei Verbum » ( 18 novembre 1965) soulignait l’importance de l’Ancien testament pour les chrétiens, l’unité des deux Testaments et leur éclairage mutuel. Ce qui signifie que les enfants ont désormais une Bible au lieu des Histoire saintes d’autrefois qui constituaient des récits plus fantaisistes que factuels, où Jésus apparaissait souvent coupé de l’histoire du peuple d’Israël ; c’est ainsi qu’on évoquait Bethléem comme ville de naissance de Jésus sans la relier à la cité de David. La théologie de la substitution ou du rejet y était parfois présente. Mme Dawance prend des exemples dans l’Histoire sainte de 1909 pour mieux illustrer la radicalité du changement. Fini le temps de l’opposition entre Ancien et Nouveau Testament, désormais il y a continuité et accomplissement de l’Alliance. Pour comprendre ce cheminement il convient de lire les textes dans leur chronologie et leur continuité. Israël est présenté comme le peuple choisi par Dieu pour faire Alliance, la deuxième Alliance n’abolissant pas la première.
– La transmission de la foi de l’Église en catéchèse :
L’enracinement du christianisme dans le judaïsme, pour être compris, doit être éclairé par le contexte historique et spirituel du 1er siècle de notre ère. L’histoire de Jésus ne se situe pas hors du temps, elle est dans une époque, celle de la présence romaine en Judée, province restée juive avec son temple, ses courants spirituels, pharisiens, zélotes. Le « Shema Israël » est présenté comme le cœur de la foi juive dans plusieurs documents. Jésus assume plus de judéité qu’autrefois, on insiste sur sa circoncision, son titre de rabbi, sa présence dans les synagogues, sa mort en juif. Tous ces mots font l’objet d’une définition. Quant aux Pharisiens, ils ne font plus l’objet d’une présentation exclusivement négative comme autrefois. Bien au contraire, on rappelle que c’est de leur doctrine que Jésus est le plus proche, même s’il s’est heurté à certains d’entre eux. Le mot pharisianisme est expliqué car, comme l’écrivait Jules Isaac, il s’agit « d’un phénomène qui est de tous les temps et de tous les peuples, de toutes les religions et de toutes les Églises ».
Madame Dawance, à l’appui de sa démonstration, fait circuler de nombreux documents constitutifs du matériel pédagogique utilisé par les catéchistes. Le site numérique juif Akadem qui met en ligne des conférences de haut niveau est également recommandé aux jeunes chrétiens pour mieux comprendre le judaïsme d’hier et d’aujourd’hui.
– L’initiation à la liturgie et aux sacrements :
Dans l’enseignement de la religion chrétienne, on présente désormais les fêtes et les rites juifs à la fois pour comprendre la tradition juive d’aujourd’hui et également pour y lire l’origine des fêtes chrétiennes. L’Eucharistie par laquelle l’Église transmet au cours des siècles le mémorial de la mort et de la résurrection de Jésus n’était dans le passé expliquée aux fidèles que dans sa signification chrétienne ; désormais les catéchistes montre qu’elle s’enracine dans la liturgie du shabbat, de la Pâque juive de Jésus (Pessah signifie passage et fait mémoire dans la tradition juive de la sortie d’Égypte) et dans la liturgie de la parole synagogale.
La pédagogie de la catéchèse va jusqu’à recourir aux méthodes actives : on fait manger du pain azyme aux jeunes tout en leur commentant les ingrédients d’un Seder pascal. (Repas pascal, seder, signifiant en hébreu, ordre qui compose le rite). On fait ainsi comprendre que la Cène, dernier repas du christ, est soit un repas pascal, soit du moins un repas à résonance pascale.
Les écoles catholiques visitent maintenant des synagogues.
– L’apprentissage de la prière en catéchèse :
En catéchèse, les Psaumes, sont très présents comme dans la vie de l’Église. L’enfant doit être instruit de l’origine de ces textes les plus cités de l’Ancien Testament. De même pour la prière « Notre père », seule prière de Jésus Christ, on doit lui dire qu’elle vient des prières juives, en particulier du Kaddish.
– L’éveil des consciences en catéchèse – l’éducation à agir en chrétien
On enseigne aux enfants le double commandement de l’amour de Dieu et de son prochain. Le temps est loin ou l’Église opposait le Dieu d’amour du Nouveau testament au Dieu sévère de l’Ancien. Désormais, on sait que le Lévitique (Tu aimeras ton prochain comme toi- même. (19-18) a inspiré d’abord la morale de Jésus.
La conscience chrétienne ne doit pas chercher à convertir les juifs, cette attitude a dans le passé trop alimenté l’antisémitisme. Judaïsme et christianisme sont des religions éminemment respectables qui ne visent aucunement à une fusion mais à un dialogue fraternel dans la compréhension et l’amitié réciproque.
La Shoah est évoquée dans la catéchèse des enfants et des adolescents ainsi que les actes de repentance de l’Église.
IV. Discussion avec la salle :
Chacun mesure l’ampleur des changements survenus. Pauline Dawance est chaleureusement remerciée pour les avoir fait connaitre de manière à la fois théologique et pratique.
Je rappelle l’article 2 de nos statuts : « L’AJCF attend de chacun, dans la conscience de ce qui distingue et de ce qui unit Juifs et Chrétiens, et dans un total respect réciproque, une entière bonne volonté, une totale loyauté d’esprit, l’étude des textes et traditions respectifs, en même temps qu’un rigoureux effort de vérité ».
Nul doute que cet effort de vérité l’Église catholique le fait dans son enseignement touchant au judaïsme et aux Juifs. Le pape Jean XXIII ne disait-il pas déjà : « Il est un principe vital, c’est de ne jamais déformer la vérité »
Dans l’assistance on note la présence du père Biaggi de la paroisse de Saint François de Sales, de Charles Meyer, vice – président de France- Israël, du professeur de médecine Bernard Lobel, longtemps Président de la petite communauté juive de Rennes groupée autour du centre communautaire Edmond Safra.
Charles Meyer souligne combien l’actualité rend plus nécessaire que jamais l’union entre juifs et chrétiens contre un islamisme meurtrier dont les chrétiens sont les premières victimes au Moyen-Orient. Il souhaite que les juifs soient mieux informés des changements intervenus dans l’Église catholique afin de les aider à modifier leur regard sur les chrétiens. En cela il rejoint la position du grand rabbin Haïm Korsia qui, lors du colloque « Juifs et chrétiens , connaissance mutuelle et enjeux d’une réflexion commune pour notre société » organisé par le B’nai B’rith France au collège des Bernardins le 16 janvier 2015, déclarait : « Il faut accepter l’idée d’aller dans les églises » et de citer Isaïe 56-7 : « Ma maison sera un maison de prières pour toutes les nations ».
Il précise qu’environ 20% des juifs de France sont pratiquants, 50% respectent la tradition ( par exemple les grandes fêtes) sans pratiquer , 20% sont détachés de tout rituel. Mais tous se sentent juifs, c’est-à-dire solidaires d’un peuple qui a une histoire, une terre, des épreuves. L’identité juive à la différence de l’identité chrétienne ne passe pas uniquement par la religion, ce qui est parfois difficile à comprendre pour un non- juif puisque l’histoire du judaïsme n’a jamais été enseignée.
Le père Biaggi rend hommage à la capacité qu’ont toujours eue les juifs, malgré les épreuves souffertes, à transmettre leurs traditions aux générations suivantes et c’est, selon lui, la liturgie familiale, domestique, en particulier celle du shabbat, qui a permis cette permanence. Il dit son admiration pour le « Talmud- Torah » (instruction religieuse donnée par les rabbins) qui met l’enfant directement au contact de textes.
Pauline Dawance précise que des parents bénévoles sont les catéchistes. Aujourd’hui elle nous dit également que ce ne sont plus que 17% des enfants qui vont au catéchisme. Quant à la pratique, elle ne touche plus que 4% des Français.
On mesure à ces chiffres la puissance de la déchristianisation qu’il faudrait expliquer par de multiples raisons. Rappelons simplement que, quand Jules Isaac au lendemain de la seconde guerre dénonçait « L’enseignement du mépris », les églises étaient pleines et pratiquement la totalité des enfants allaient au catéchisme. On se prend à regretter que le concile réformateur Vatican II soit venu si tard !
On peut aussi déplorer que la prédication dominicale ne prenne pas parfois mieux en compte les « Notes de 1985 pour une correcte présentation des juifs… » : C’est ainsi que, s’agissant de la Passion du Christ, les responsables ne peuvent être « les Juifs », ce que l’on entend encore couramment, mais des « Juifs ». Il n’est que de lire L’évangile selon Saint Marc, XI,18 : pour s’en convaincre : « Les grands – prêtres et les scribes cherchaient comment le faire périr ; ils le craignaient parce que toute la foule était ravie de son enseignement ». Cette foule étant sans contexte une foule de juifs, la renonciation à l’article défini « les » au profit de l’article partitif « des » serait donc certainement plus conforme à la vérité historique.
Je conclurais en disant qu’il Il faut aujourd’hui compter aussi sur l’Éducation nationale qui scolarise l’écrasante majorité des enfants pour donner une autre image des juifs et du judaïsme. Beaucoup est fait en ce domaine, l’extermination des juifs d’Europe s’enseigne à plusieurs niveaux, de l’école primaire au baccalauréat (au CM2, en 3e et en 1ere, ) mais il reste beaucoup à faire, surtout dans certains quartiers où l’enseignement de la Shoah se heurte à un certain déni et est, en conséquence, devenu très difficile pour les professeurs. Aussi faudrait-il intégrer dans les programmes scolaires le judaïsme comme une composante culturelle de l’Europe depuis 2000 ans et ne pas attendre l’Affaire Dreyfus (1894) pour faire apparaitre les Juifs dans l’histoire de France !
Que Madame Dawance soit chaleureusement remerciée de sa disponibilité et de sa compétence mise au service de l’Amitié judéo-chrétienne de Paris-Ouest.
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