Les cendres qui proviennent des rameaux de l’année précédente, brûlés pour l’occasion, sont déposées sur le front des fidèles. Cette coutume de se couvrir la tête de cendres - et à l’origine de se revêtir aussi d’un sac - est une ancienne pratique pénitentielle qui remonte au peuple hébreu (Jon 3,5-9 ; Jr 6,26 ; 25, 34 ; Mt 11,21).
Dans la symbolique juive, se couvrir de cendres était une manière d’exprimer sa douleur dans l’épreuve. C’était aussi manifester la conscience et le regret du péché, signifier le désir de renouvellement et l’espérance en la miséricorde de Dieu.
Les catholiques s’inspirent de ce geste, en signe de conversion, pour marquer l’entrée en Carême : À l’église, on leur trace sur le front une croix avec de la cendre, le geste de l’imposition des cendres.
Pour en savoir plus :
– le cybercuré
– Portail de la liturgie catholique