L’ouvrage dirigé par Olivier Rota aborde, peut-être pour la première fois dans un cadre universitaire, cette question de fond. Il souligne qu’ un préalable d’une portée considérable a déjà été accompli : la dissociation entre histoire et théologie.
L’apport de la nouvelle historiographie aussi bien juive que chrétienne de la période des origines du christianisme permet de dépasser les thèmes de « rupture » et « substitution » et de redécouvrir comment judaïsme et christianisme se sont construits l’un face à l’autre à partir d’une souche commune. C’est dans cette aspiration à une fraternité retrouvée que les participants à cette riche journée d’étude mettent leur espérance d’une révolution théologique.