Le président iranien de l’époque s’appelait Mahmoud Ahmadinedjad. Il avait des raptus mystiques, avait placé une Mercedes 600 devant le puits d’où était censé sortir l’imam caché et considérait que le chaos d’un cataclysme nucléaire était un moyen de hâter l’arrivée du Messie. J’ai dit que si le monde n’avait pas été détruit pendant les années de guerre froide c’est que les protagonistes avaient été des acteurs rationnels, mais qu’avec un illuminé comme Ahmadinedjad, les règles du jeu de la dissuasion ne seraient plus respectées.