La confession unit étroitement l’aveu des fautes personnelles et celles de la communauté. L’impressionnante liste de fautes qui est confessée à Kippour ne pouvant raisonnablement être le fait de l’individu, elle exprime le fait que c’est toute la communauté, solidaire et responsable des fautes commises, qui implore le pardon, tel qu’il a été accordé pour la faute du Veau d’or.
A l’époque du Temple, la confession précédait les offrandes expiatoires. Élément essentiel de la liturgie de Yom Kippour, elle est récitée publiquement à dix reprises, correspondant aux dix phases du rituel de Kippour dans le Temple. L’aveu des fautes, torts et carences se fait alors suivant un ordre de gravité croissant, de la transgression par inadvertance au crime.
Traditionnellement, le fiancé récite une confession des péchés le jour de son mariage, et un agonisant, s’il est conscient, est encouragé à confesser ses fautes.
A.-M. D.