Dimanche 25 novembre de 9h15 à 10h sur France 2
La Source de vie : De Bucarest à Genève, une vie de Grand rabbin
Le Grand rabbin Alexandre Safran fut l’une des plus grandes figures du judaïsme contemporain. Il manifesta un véritable humanisme en qualité de Grand rabbin de Roumanie et fit une seconde carrière en tant que Grand rabbin de Genève. Il a reçu le prix AJCF en 2001.
Dimanche 25 novembre à partir de 20h40 sur ARTE
Le célibat, au nom de dieu
Abnégation pour les uns, hypocrisie pour les autres, le célibat des prêtres est très controversé. La soirée THEMA en explore les origines et met en lumière les motivations et les doutes des prêtes catholiques.
20:45 Au nom d’Anna
Les aventures sentimentales d’un prêtre et d’un rabbin amoureux de la même femme.
Jake et Brian ont eu la chance de rencontrer la femme idéale dès l’âge de 13 ans. Chaleureuse, sportive et délurée, Anna fut la compagne avec qui ils partagèrent leur première et plus belle histoire d’amour et d’amitié, en toute innocence et sans jalousie aucune. Mais un jour, Anna a dû partir et les deux garçons ont alors embrassé leurs vocations respectives : le rabbinat pour Jake, la prêtrise pour Brian. Lorsqu’Anna resurgit à New York douze ans plus tard, les deux hommes découvrent vite que l’amour a pris le dessus sur l’amitié...
Commentaire d’Arte : Scénario malin
Vif et drôle, Au nom d’Anna est une excellente comédie sentimentale, dans la lignée de Quand Harry rencontre Sally ou même des partitions de Woody Allen. Un petit bijou servi par un scénario malin - tout est subtilement dosé sans jamais tomber dans la lourdeur ou la vulgarité -, des dialogues enlevés et des interprètes formidables. Revigorant !
Un commentaire personnel : film sympathique, drôle mais qui pose quand même de bonnes questions
22:50 Le célibat
Rediffusions :
29.11.2012 à 05:00
06.12.2012 à 14:10
Documentaire (Autriche, 2011, 52mn) ; ARTE / ORF ; Réalisateur : Fritz Kalteis
Pourquoi les prêtres catholiques doivent-ils rester célibataires ? Un documentaire qui décrypte les origines historiques et théologiques de cette prescription et donne la parole à des prêtres, en exercice ou démissionnaires.
Si Jésus n’était pas marié et que ses disciples furent nombreux à abandonner femmes et enfants pour le suivre, ce n’est qu’en 1074, lors de la Querelle des Investitures, que le pape Grégoire VII a imposé la chasteté au clergé séculier. En conflit avec l’empereur allemand Henri IV, il instaurait ainsi une claire démarcation entre laïcs et religieux et empêchait la dilapidation des biens de l’Église. Longue à triompher, remise en cause par la Réforme et, timidement, lors du concile Vatican II, cette prescription perdure malgré les controverses. Comment est-elle vécue par les catholiques d’aujourd’hui ? Sur ces questions très intimes, Hannes le futur prêtre, le père Schliesser et sa gouvernante Gunda, et Hans Rabl, qui a demandé à être "réduit à l’état laïc" après avoir rencontré sa future épouse, font part de leurs convictions, de leurs doutes et de leurs choix.
Jeudi 29 novembre à 20h45 sur France 3
"The reader" de Stephen Daldry
D’après le livre de Bernhard Schlink : Le liseur
Avec Kate Winslet (Hanna Schmitz), Ralph Fiennes (Michael Berg adulte), David Kross (Michael Berg jeune), Lena Olin (Ilana Mather/Rose)
Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Michael Berg, un adolescent, fait par hasard la connaissance de Hanna, une femme de trente cinq ans dont il devient l’amant.
Pendant plusieurs mois et tous les jours, Michael rejoint Hanna chez elle. L’un de leurs jeux consiste à ce qu’il lui fasse la lecture. Michael découvre peu à peu le plaisir qu’elle éprouve lors de ce rituel.
Un jour, Hanna disparaît, laissant Michael le coeur brisé.
Huit ans plus tard, devenu étudiant en droit, Michael assiste aux procès des crimes de guerre Nazi. Stupéfait, il découvre que Hanna est l’une des accusées...
Commentaires écrit à la sortie du film en 2009 : J’ai lu le livre il y a 10 ans, j’avais trouvé que c’était un bon roman, prenant, difficile, écrit par un allemand né en 1944. En plus de l’histoire d’amour, du problème de l’illettrisme, il y a la relation entre deux générations d’Allemands : ceux qui ont vécu (parfois en ayant collaboré, d’autres fois en ayant baissé les yeux) la période nazie et ceux qui la suivent, qui découvrent souvent ce que leurs parents ou professeurs leurs ont caché. Ils ont alors différentes attitudes, des plus ardents pourfendeurs aux indifférents.
Le film, assez fidèle au livre, pose évidemment les mêmes questions et provoque le même malaise. Mais c’est un bon film, bien réalisé avec de bons acteurs.
Cependant, la controverse que soulève The Raeder après Le liseur est grande et difficile. Pour les critiques, ce film est soit un chef-d’œuvre (Kate Winslet a eu l’Oscar pour son rôle), soit un mauvais film, et pour le fond, le film comme le livre sont très bons ou inadmissibles car ils pardonnent aux bourreaux, avec toutes les opinions intermédiaires. Mais Bernhard Schlink rend-il Hanna sympathique ? Ou bien le fameux secret de la gardienne de camp la rend-il sympathique ? Pas vraiment. Mais aucune des questions posées n’a de réponse, ni dans le livre, le film ni ailleurs. Ce n’est pas les Bienveillantes quand même qui se prend pour un livre historique et prend le parti du bourreau.
Au final, il faut prendre le livre comme le film pour ce qu’ils sont, des fictions à partir de faits réels, présentant des personnages humains et leurs histoires. Ce sont à mon avis un bon livre et un bon film, pas des œuvres d’historiens et arrêter les polémiques déplacées et qui ne mènent à rien sur un tel sujet.
RV