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Sotah, soupçon d’adultère, de Naomi Ragen

Éditeur : Yodéa (16 juin 2009), 514 pages, 21,00 €

Un roman dans les milieux juifs ultra-orthodoxes.

Une bonne description de la vie quotidienne, les familles ne sont pas malheureuses tant qu’elles restent dans leur vie habituelle, finalement heureuse, unie, avec une mère tendre pilier de la famille. Avec les ingrédients qui font le succès d’un roman grand public : le suspens, l’amour, un peu de sexe.
Un bon roman à lire pour plonger dans la vie juive ultra-orthodoxe, décrite avec tendresse mais sans complaisance.
Notez bien qu’une Sotah est une femme soupçonnée d’adultère selon la Bible et un traité du Talmud, ce soupçon était levé grâce à un rituel spécifique à l’époque du Temple.

Présentation de l’éditeur : La vie réglée d’une des filles Reich, famille juive ultra-orthodoxe de Jérusalem, bascule lorsque la brigade des mœurs, qui sévit clandestinement dans son quartier, la soupçonne d’être une femme adultère (en hébreu sotah). Prête à tout pour ne pas déshonorer sa famille, elle est contrainte de s’exiler. Dans le monde vertigineux de New York, ses convictions seront mises à l’épreuve. Comment redonner un sens à sa vie ? Ce roman, inspiré d’une histoire vraie, nous fait pénétrer au cœur d’une communauté qui vit au rythme de rites ancestraux, dans le respect scrupuleux des commandements de la Bible. Naomi Ragen dépeint avec tendresse le quotidien d’une société solidaire, viscéralement attachée à ses valeurs. Mais c’est sans complaisance qu’elle dénonce ses dérives, tout particulièrement celles dont les femmes sont victimes.

Biographie de l’auteur : Naomi Ragen est l’auteur de quatre romans à succès : Jephte’s Daughter (La Fille de Jephté), Sotah, The Sacrifice of Tamar (Le Sacrifice de Tamar) et The Ghost of Hannah Mendes (Le Fantôme de Hannah Mendès). Née à New York, elle a d’abord poursuivi ses études au Brooklyn College, puis obtenu un Mastère en littérature anglaise à l’université hébraïque de Jérusalem où elle s’est installée il y a trente ans. La traduction de ses romans en hébreu en 1985 l’a placée parmi les écrivains les plus aimés en Israël. Championne véhémente de l’égalité des sexes et des droits de l’homme, elle écrit des chroniques pour le Jerusalem Post. Sa première pièce de théâtre, Women’s Quorum (Le Quorum des femmes), lui a été commandée par le théâtre Habima, théâtre national d’Israël.

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