Le soir du Seder, la table familiale est garnie d’un plat d’apparat, sur le quel sont posés trois matzot (pains azymes), un œuf dur, un os rôti (en souvenir de l’agneau pascal qui était offert au Temple), de l’eau salée et des herbes amères (symboles des larmes et de la servitude), une bouillie qui rappelle le mortier avec lequel les Israélites devaient fabriquer les briques en Égypte.
Le Seder se déroule comme suit :
- sanctification sur le vin ;
- ablution des mains par le maître de maison ;
- distribution des herbes amères trempées dans l’eau salée ;
- partage de l’un des trois pains azymes et mise en réserve d’une des parts pour la fin de la soirée (la coutume veut que les enfants soient chargés de trouver cette part et qu’ils en aient une récompense) ;
- lecture de la Hagada ;
- ablution des mains par tous les assistants, avant la consommation du pain ;
- double bénédiction (sur le vin et sur le pain azyme) et consommation ;
- herbes amères trempées dans le « mortier » ;
- consommation d’herbes amères entre deux morceaux de pain azyme ;
- repas de fête ;
- on recherche et on consomme le demi-pain azyme mis en réserve (souvenir de l’agneau pascal) ;
- actions de grâce après le repas ;
- louange (lecture des Psaumes 115 à 118 ;
- formule de clôture ;
- chansons finales.
Au cours du Seder, les convives doivent boire quatre coupes de vin (chacune ayant sa signification, comme tous les gestes du Seder), et il convient d’en laisser une pleine, pour le prophète Élie qui, selon la tradition, doit annoncer le Messie.
A.-M. D.