Quand je foule avec émotion cet immense cimetière du judaïsme européen d’Auschwitz-Birkenau, où 960.000 Juifs, hommes, femmes, enfants, nourrissons, vieillards venus de toute l’Europe, dont près de 70.000 Juifs venus de France – y compris douze membres de ma famille –, furent assassinés et où 20.000 Tsiganes y furent aussi gazés par familles entières, je lève toujours mon regard vers les nuages bas et gris de ce lieu de Silésie.
Je pense alors au poème de Paul Celan, « Fugue de mort » écrit en 1945 et à ces vers :
« Votre fumée montera vers le ciel.
Vous aurez alors votre tombe dans les nuages »
Avec l’autorisation de l’auteur.
Lire 1.200 et non 1.2000 enfants, femmes...