A propos des fêtes de fin d’année par Michel Remaud
Paru sur le site Un Echo d’Israël le jeudi 23 décembre 2004
La période qui s’étend du 25 décembre au 1er janvier est communément désignée par l’expression de « fêtes de fin d’année ». Ces huit jours voient se succéder des célébrations chrétiennes, civiles et parfaitement païennes. Il peut être utile de donner à ce sujet quelques précisions historiques et liturgiques.
L’Épiphanie. Paradoxalement, la plus importante, dans ce cycle de fêtes, se situe au 6 janvier, en dehors, par conséquent, de la période considérée.
Cette fête, attestée dans la première moitié du IVe siècle, commémorait le baptême de Jésus dans les eaux du Jourdain. Par la suite, s’y associèrent le rappel de sa naissance, de la venue des mages et des noces de Cana. Certains témoignages permettent d’affirmer que la fête du 6 janvier était célébrée par certains chrétiens gnostiques dès le second siècle.
Le Nouvel An en Israël : un non-événement ?
Paru le mercredi 30 décembre 2009 sur le site Un Echo d’Israël, par Misha Uzan
De tous les pays occidentaux, Israël est le seul où le 1er janvier n’est pas chômé et pas même vraiment fêté. Israël utilise pourtant bel et bien le calendrier grégorien ; le 1er janvier marque donc l’entrée dans une nouvelle année civile. Mais le calendrier des fêtes et des jours fériés en Israël est le calendrier hébraïque (les deux calendriers coexistent en vérité). Les Juifs d’Israël fêtent donc le nouvel an à Rosh Hashana, c’est-à-dire autour de septembre-octobre selon les années, et délaissent largement le nouvel an grégorien qui tend pourtant à devenir universel.
Il faut croire qu’en Israël, on tient une fois de plus à l’exception. Le 1er janvier y est généralement appelé Sylvester, (c’est-à-dire Saint Sylvestre) et perçu par la plupart des Israéliens comme une fête chrétienne.