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« Tu choisiras la vie ! » (Dt. 30,19)
L’entrée en vigueur, au 1er janvier 2017, d’une loi de 2016 modifiant les modalités de refus de prélèvement, a suscité l’émoi au sein de la communauté juive de France.
Renforçant le principe du consentement présumé de chaque citoyen qui n’a pas fait connaître de son vivant son refus de donner ses organes, cette évolution législative a le mérite d’inciter chaque citoyen à prendre position sur un sujet encore largement tabou, mais néanmoins vital, au plein sens du terme.
Par Marie Lemonnier, le 23 juin 2014
Dimanche 22 juin, à peine élu grand rabbin de France, Haïm Korsia a accordé au "Nouvel Obs" son premier grand entretien. "Comme le pape François, j’espère pouvoir garder ma simplicité", confie-t-il. Interview exclusive pour le Nouvel Obs.
SuitePar David Meyer, rabbin, et Jean-Pierre Sonnet, jésuite. Professeurs à l’Université grégorienne, Rome
Le texte de l’article complété d’un dossier sur la circoncision.
De nombreuses voix juives se font entendre depuis la résolution du Conseil de l’Europe du 2 octobre dernier, qui définit la circoncision des garçons pour motifs religieux comme une « violation de (leur) intégrité physique ». Parler ainsi, disent les intervenants juifs, est faire preuve d’une amnésie profonde, indigne de l’Europe. De leur côté, des théologiens catholiques ont introduit une demande auprès du pape Benoît XVI – qu’ils transmettront au pape François – afin que soit rétablie la fête de la Circoncision du Seigneur le 1er janvier. Les deux combats sont liés.
SuiteRecueilli par Martine de SAUTO
Le grand rabbin de France aime prendre la parole pour énoncer une position qui éclaire les débats de société et donne à penser, comme récemment sur le « mariage pour tous ».
Pour le quotidien « La Croix », il aborde les principaux sujets d’inquiétude de la société contemporaine, et évoque le rôle des religions.
SuiteAkadem, le campus numérique juif, bien connu pour ses conférences mises en ligne sur tout les sujets du judaïsme, a commencé en ce début d’année une nouvelle série de courts programmes sur tous les fondements du judaïsme : 10 minutes sur chaque sujet, enregistrés spécialement pour Akadem par des conférenciers très pédagogues, Yeshaya Dalsace, Philippe Haddad, Alain Michel et bien d’autres selon le sujet.
SuiteLes faits : La justice allemande a été saisie du cas d’un médecin de Cologne qui avait circoncis un garçon de 4 ans à la demande de ses parents musulmans. Quelques jours après l’enfant a été admis à l’hôpital pour des saignements. Le médecin a ensuite été relaxé en instance et en appel en raison du flou juridique qui existe à ce jour autour de cette question.
La fédération Allemande des associations de dialogue inter-religieux a réagi à cette condamnation.
A lire : notre commentaire, la traduction de la réaction allemande avec le lien vers le texte original et quelques liens pour éclairer le sujet.
Une table ronde réunissait, il y a quelques semaines Élisabeth de Fontenay, philosophe, Rivon Krygier, rabbin et Marc Seroka,vétérinaire, pour débattre de ce sujet. Personne n’imaginait alors que la question de l’abattage rituel occuperait une place prépondérante dans la campagne électorale. L’échange était passionnant et mérite largement d’être évoqué, il devrait permettre d’éclairer un peu ce qui est à l’œuvre aujourd’hui dans le discours terriblement simplificateur de nos politiques.
Suite"Mesdames et messieurs, on dit souvent qu’il y a des choses avec lesquelles on ne plaisante pas. Comme je vais tenter de le montrer, les sources traditionnelles du judaïsme ont pris très au sérieux la question du blasphème et l’outrage qu’il traduit. Il importe de comprendre cette susceptibilité, même si elle est difficile à concevoir pour certains modernes détachés de toute religiosité. Au demeurant, je compte montrer que la position tranchée du judaïsme à l’égard du blasphème s’est vue considérablement nuancée au fil des âges, pour diverses raisons. L’une d’entre elles est capitale pour notre temps : la profanation du nom divin n’est pas toujours là où on le croit. Et à vouloir défendre le nom de Dieu, on en arrive parfois, paradoxalement, à le bafouer. "
SuiteLe Grand rabbin de France, Gilles Bernheim, "déplore le silence de certains rabbins" en Israël face aux violences et discriminations "intolérables" perpétrées contre des femmes par une frange de juifs ultra-orthodoxes.
Après les événements intolérables de la fin de l’année 2011 en Israël, en particulier à Beth Shemesh, et afin d’éviter l’amalgame entre le judaïsme en son ensemble et "une frange de juifs ultra-orthodoxes", il est bon de lire la réaction du Grand rabbin de France, Gilles Bernheim et de l’écouter sur Youtube.
A lire également en anglais : la réaction du Grand rabbin de d’Angleterre, Lord Jonathan Sacks
SuiteHomme discret, intellectuel exigeant, ce "juif de savoir" a choisi de devenir rabbin après avoir été tenté par le cyclisme, passion qu’il a gardée jusqu’à ce jour. Ancien moniteur de mouvement de jeunesse, rabbin des étudiants puis des universitaires, Gilles Bernheim aime à dire que sa vie est construite selon l’"orthopraxie" juive, manière plus juste de parler de son orthodoxie. Il est également engagé dans le dialogue judéo-chrétien - et a cosigné un livre avec le cardinal Barbarin, Le Rabbin et le cardinal (Stock). Après avoir été chargé de la synagogue de la rue de la Victoire, à Paris, il a été élu, en juin 2008, grand rabbin de France pour une durée de sept ans. Un septennat qu’il a placé sous le signe du rayonnement de la foi juive dans la synagogue, mais aussi au-delà de ceux qui croient. Pour L’Express, il aborde tous les sujets qui font polémique, des moeurs à l’identité juive, en passant par le lien avec Israël et la question palestinienne.
SuiteLe mouvement Massorti constitue une des grands courants religieux du judaïsme contemporain mais est mal connu en France où il y a encore peu de communautés.
Pourtant les juifs Massorti sont très actifs dans le dialogue inter-religieux et en particulier à l’AJCF.
Quelques informations sur le judaïsme Massorti :
Entre Juifs et Chrétiens cette question est souvent posée de manière polémique. Quand des Chrétiens l’adressent aux Juifs c’est pour laisser entendre que ceux-ci sont enfermés dans la pratique d’une loi dépassée et qu’ils ne s’intéressent que peu ou pas du tout aux autres. C’est oublier que ce petit peuple a irrigué et labouré la conscience religieuse et l’esprit humaniste du monde occidental à tout le moins. C’est aussi se cogner à la loi juive comme à un mur d’incompréhension.
Suitel’Université d’été du Mouvement Massorti du 28 juin au 4 juillet 2010 avait pour Thème : La Loi comme source de sens dans le Judaïsme
La Halakha, la Loi juive d’hier et de demain : Réflexion et étude sur la Loi comme source de sens dans le Judaïsme.
Les conférences sont à télécharger ou écouter en ligne, avec Rivon Krygier, Edouard Robberechts, Mireille Hadas-Lebel, Yeshaya Dalsace et David Touboul
SuiteUn texte d’une adhérente de l’AJCF, Liliane Apotheker paru dans la revue « Foi et Culture » de Mars 2010.
La revue « Foi et Culture » est publiée sous la responsabilité de l’Observatoire Foi et Culture, organisme créé par l’assemblée des évêques de France en 2006 et qui dépend directement de la CEF.
SuiteMireille Hadas-lebel est Professeur à l’université de Paris IV-Sorbonne où elle enseigne l’histoire des religions, auteur de nombreux ouvrages sur le judaïsme, l’histoire du premier siècle et l’hébreu, de méthodes d’enseignement de l’hébreu biblique et moderne. Depuis mai 2008, elle est Vice-Présidente de l’Amitié Judéo-Chrétienne de France (AJCF).
SuitePremière réponse d’une série de cinq questions posées à Mireille Hadas-Lebel par le Centre culturel de l’Ambassade de France auprès du Saint-siège.
Auteur : Mireille Hadas-lebel, Professeur à l’université de Paris IV-Sorbonne où elle enseigne l’histoire des religions, membre du Comité Directeur de l’Amitié Judéo-Chrétienne de France.
Deuxième question d’une série de cinq posées à Mireille Hadas-Lebel par le Centre culturel de l’Ambassade de France auprès du Saint-siège
Auteur : Mireille Hadas-lebel, Professeur à l’université de Paris IV-Sorbonne où elle enseigne l’histoire des religions, membre du Comité Directeur de l’Amitié Judéo-Chrétienne de France.
SuiteTroisième question d’une série de cinq posées à Mireille Hadas-Lebel par le Centre culturel de l’Ambassade de France auprès du Saint-siège
Auteur : Mireille Hadas-lebel, Professeur à l’université de Paris IV-Sorbonne où elle enseigne l’histoire des religions, membre du Comité Directeur de l’Amitié Judéo-Chrétienne de France.
SuiteQuatrième question d’une série de cinq posées à Mireille Hadas-Lebel par le Centre culturel de l’Ambassade de France auprès du Saint-siège.
Auteur : Mireille Hadas-lebel, Professeur à l’université de Paris IV-Sorbonne où elle enseigne l’histoire des religions, membre du Comité Directeur de l’Amitié Judéo-Chrétienne de France.
SuiteCet article a été écrit comme réponse à une série de cinq questions posées à Mireille Hadas-Lebel par le Centre culturel de l’Ambassade de France auprès du Saint-siège.
Auteur : Mireille Hadas-Lebel, Professeur à l’université de Paris IV-Sorbonne où elle enseigne l’histoire des religions, membre du Comité Directeur de l’Amitié Judéo-Chrétienne de France.
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