Se souvenir des morts est un devoir. Dans le drame qui se joue au Moyen-Orient, les morts sont nombreux. Nous portons dans nos cœurs, et pour beaucoup d’entre nous, dans nos prières, tous les morts. Les 58 soldats français assassinés le 23 octobre 1983 à Beyrouth sur ordre de Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah, les victimes civiles du pogrom du 7 octobre massacrés d’une manière particulièrement ignoble, les victimes civiles de la guerre déclenchée par les terroristes islamistes, les Palestiniens transformés en boucliers humains par le Hamas, les Libanais prisonniers du Hezbollah, tous ceux que la folie qu’une idéologie féroce écrase.
Nous nous souvenons aussi des vivants, les otages prisonniers de l’enfer du Hamas, les soldats qui, en Israël et en Ukraine, mènent un combat vital pour leur nation et se battent pour défendre une civilisation humaine face à la barbarie ; nous pensons aux populations qui, à Gaza, en Cisjordanie, au Liban, mais aussi dans de nombreux pays d’Afrique subissent le joug de l’islamisme.
Puissent les prochaines fêtes de Hanoukka et de Noël, qui s’approchent, éclairer le monde de leurs lumières de paix et éteindre les feux de la guerre.
Jean-Dominique Durand
Président de l’Amitié Judéo-Chrétienne de France