Dans le Talmud, le satan représente la mise en doute et, en ce sens, est l’accusateur : il est l’obstacle à franchir pour que le juste prouve sa justice, le pieux sa piété, le saint sa sanctification. Il suscite la mise à l’épreuve (d’Abraham ou de Job, notamment). Il ne fait qu’accuser les défaillances, les manques, mais ne les crée pas. Obstacle pour l’homme, le satan n’est pas l’antagoniste de D., mais son serviteur : il n’est pas à l’origine du péché, il en est le résultat.
La valeur numérique du mot CH T N est 364 : il a la permission d’être accusateur durant 364 jours, mais pas le jour de Kippour...
A.-M. D.