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De la parole comme arme – ou quand la rhétorique ministérielle recharge les fusils.

Lettre ouverte de Harold Avraham Weill, ancien rabbin de Toulouse à Jean Noël Barrot, ministre des Affaires Étrangères

 1er Août 2025
Il est des phrases que l’on prononce comme l’on jette un pavé dans la mare, espérant quelques remous et quelques titres de presse ; mais certaines, par leur ignominie intrinsèque, se transforment en projectiles. Vos récents propos : « Qui sème la violence, récolte la violence », prononcés à propos d’Israël, ne relèvent pas d’un banal dérapage diplomatique : ils constituent une faute morale, historique et politique d’une gravité abyssale.
Permettez que je me présente : je m’appelle Harold Avraham Weill, je suis l’ancien Rabbin de Toulouse.
Le 19 mars 2012, je n’ai pas « lu » l’horreur dans un rapport ministériel ou dans la presse à scandale. Je l’ai entendue dans les cris étouffés, sentie dans les silences des vivants, vue dans les yeux ouverts des enfants assassinés.
Lire la lettre ouverte à JN Barrot, en entier