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Sim’hat Torah

שמחת תורה

Fête de la « joie de la Torah »

En cette fin de la période joyeuse des fêtes de Souccot qui succède aux jours redoutables, nous souhaitons à nos amis juifs une bonne fête de la « joie de la Torah », Simhat Torah : Hag Sameah ! חג שמח

En Israël et dans certaines communautés ailleurs aussi, Shemini Atseret et Simhat Torah ont lieu le même jour .

En dehors d’Israël, le 1er jour de fête est consacré à Shemini Atseretet le 2ème jour à Simhat Torah.

Quelques informations complémentaires

C’est la fête de clôture à la fois des fêtes de tichri, des fêtes de pèlerinage et du cycle agricole. Chémini Atséret exprime l’allégresse de l’agriculteur au moment de l’engrangement, et la joie du croyant d’appartenir au peuple qui reçut la Torah.

En Israël, Chémini Atséret dure un jour et se nomme aussi Simhat Torah.

En diaspora, cette fête de clôture s’étend sur deux jours : Chémini Atséret puis Simhat Torah. A cette occasion les fidèles dansent en farandoles joyeuses avec les rouleaux de la Torah.

A Simhat Torah, toutes les synagogues du monde achèvent la lecture du rouleau de la Torah et reprennent au commencement.

Torah

Sources bibliques :
 « …Le huitième jour sera pour vous un appel de sainteté et vous approcherez un sacrifice au nom de l’Eternel, ce sera la clôture et vous ne ferez aucun travail. »
(Lévitique vayikra XXIII, 36)
 « Et le huitième jour, sera clôture pour vous, toute œuvre de travail vous ne ferez pas, et vous offrirez un holocauste de feu, odeur agréable à l’Eternel. »
(Nombres bamidbar XXIX)

Sens :
 « Chemini Atséret est une fête en elle-même (en diaspora, le second jour se nomme Sim’hat Torah), c’est pourquoi on ne prend pas son repas dans la souccah et on n’agite pas le loulav. Cette fête est comparée au dernier repas qu’un roi offre à son fils qui déclare : Mes enfants, il m’est difficile de me séparer de vous, restez encore un jour. »
(D’après Rachi sur Vayikra)
 « Rabbi Lévi enseigne : Le Saint, béni soit-Il voulut offrir pour chaque mois d’été, une fête à Israël : En nissan Pessah, en iyar le second Pessah (pour celui qui n’aurait pu faire le premier), en sivan, Chavouot. Quand les enfants d’Israël commirent la faute du veau d’or, Il annula les mois de tamouz, av, éloul. Quand arriva tichri, Israël se repentit, alors le Saint, béni soit-Il, offrit trois fêtes Roch Hachana pour compenser tamouz, Kippour pour compenser av et Soukot pour éloul. Il manquait une fête pour tichri, Il donna Chemini Atséret. »
(D’après Pessikta de rav Kahana)

Source : Consistoire de Paris

A écouter sur Akadem :
Sim’hat Tora : La Tora au bout du rouleau par Philippe Haddad - rabbin, enseignant