Le premier type est celui d’un régime de « collusion » avec l’État, peu propice à la diversité confessionnelle : c’est le régime concordataire ou le régime des Églises ou religions nationales, comme dans certains pays.
– Le deuxième est celui de la « séparation », depuis la loi de 1905.
Aujourd’hui, le protestantisme plaide pour ce régime mais refuse que la notion de laïcité soit utilisée comme une arme contre les cultes.
– Le troisième que l’on voit se dessiner est celui de « l’exclusion », selon le mot du politologue Olivier Roy, ou de l’« exculturation » des religions et des cultes, selon la sociologue Danièle Hervieu-Léger, et dont la relation avec la société pourrait ne plus être qu’un vague lien, une référence effacée dans la mémoire oublieuse d’une République entrée de plain-pied dans l’ultra-modernité.
Contact : Claude Mouchet
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