Noël 2024- Texte de présentation de père Père Charles Mallard
En cette année de la prière, quelques détails de la crèche nous rappellent l’importance de ne pas s’approcher de la naissance de Jésus par curiosité, mais dans un esprit de prière, c’est-à-dire d’attention à la présence de Dieu.
A côté de la crèche, comme à Betléem, se trouve la grotte de Saint Jérôme. Né vers 347, Jérôme de Stridon a vécu dans le désert de Charleis en Syrie. après son ordination à Antioche il rejoint Rome où le pape Damase lui demande de traduire la Bible en latin. Il consacrera 34 ans de sa vie à traduire la Bible à partir des pextes grecs et hébreux de l’Ancien et du Nouveau Testament. Il meurt en 420 à Bethléem.
Il est représenté avec des livres rappelant la Bible, souvent accompagné d’un lion. Selon la légende dorée, Saint Jérôme se retrouva un jour face à un lion qui boitait. Au lieu de s’enfuir, il s’oigne l’animal qui plein de reconnaissance l’accompagna jusqu’à sa mort. Le lion
Au loin des Pyramides rappellent l’Egypte, pays des premiers monastères : dans l’aridité du désert, l’homme se consacre pour être attentif à la présence de Dieu, sans se laisser distraire par le tourbillon de la ville

A l’entrée de l’étable, l’Arche de l’Alliance est le signe de la présence de Dieu au milieu de son peuble ; la Ménora et la lampe à huile rappellent la prière persistante accueillant la lumière du Seigneur dans la fidélité, comme les cierges que nous aimons à déposr dans l’Eglise en signe de notre prière persévérante.
Sur la droite, l’ange rassemblant les bergers pour leur annoncer la naissance du Sauveur évoque la prière de louange reconnaissant le lien entre la gloire de Dieu au plus haut des cieux et la paix sur la terre aux hommes qui l’aiment.
Au fond, un dormeur sous la tente évoque le songe de Jacob, et l’oraison de saint Pierre :
Et bien sûr, les santons qui traditionnellement représentent les métiers de Provence, pour nous rappeler que tout le monde peut venir à la rencontre du Seigneur et faire de sa vie ordinaire une prière.