Daniel Marguerat nous rappelle qu’il s’agit du récit le plus long des Actes, le chef d’œuvre de Luc. Il résume le récit en citant François Bovon Par l’admission d’un païen dans la cité, Pierre ouvre la porte à tous les Gentils. Mais en même temps il rappelle que Pour la chrétienté naissante, la sortie de son espace originaire, le judaïsme, fut un processus long, conflictuel et diversifié. (p. 370)
Cela nous invite à une lecture attentive de ce texte. Le lecteur d’aujourd’hui perçoit-il la proximité de Corneille (de même que celle de l’eunuque éthiopien) avec le judaïsme de son temps ? Daniel Marguerat aime à parler de l’universalité de l’Évangile et de la priorité d’Israël. Qu’en est-il dans la pratique ?