L’audience fut suivie par un échange avec le cardinal Kurt Koch, Président du dicastère pour la Promotion de l’Unité des Chrétiens qui a en charge le dialogue religieux avec le Judaïsme.
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Le séjour s’est poursuivi par une rencontre avec le Président des Eglises Evangéliques d’Italie, le pasteur vaudois Daniele Garrone, puis avec les responsables de l’Amitié Judéo-Chrétienne de Rome, Roberta Ascarelli et Massimo Giuliani.
Cette première journée s’est achevée par une magnifique conférence de Maud Blanc, Présidente de notre Groupe de Paris-Ouest, sur Les voyages de Jules Isaac à Rome.
Jules Isaac ayant eu en 1960 une rencontre déterminante avec le cardinal Augustin Bea et ayant été fortement soutenu par l’Ambassadeur de France près le Saint-Siège, la délégation de l’AJCF a rendu visite le 13 décembre, au Centre Cardinal Bea de l’Université pontifical Grégorienne, qui promeut les études sur le judaïsme, où il a été reçu par le Professeur Rabbin David Meyer. Il s’est rendu ensuite à la Villa Bonaparte, siège de l’Ambassade de France, où il a été reçu par l’Ambassadrice, Madame Florence Mangin.
La journée s’est poursuivie par une rencontre avec la Communauté juive de Rome. La délégation a eu un échange avec le Grand Rabbin de Rome Riccardo Di Segni et la Présidente de la Communauté Ruth Dureghello. Elle a visité le Musée de la Communauté juive de Rome, puis elle s’est arrêtée à la basilique Saint-Barthélémy qui a été érigée par Jean-Paul II en Mémorial des martyrs chrétiens contemporains, qui avait abrité de nombreux enfants juifs durant l’occupation nazie de Rome. La journée s’est achevée par une rencontre avec la Communauté de Sant’Egidio, accueillie par Mgr Ambrogio Spreafico, évêque de Frosinone (au Sud de Rome), bibliste très connu en Italie.
Toutes ces rencontres ont donné lieu à de riches échanges. Au terme de ces journées intenses, il convient surtout de retenir les encouragements du pape François, à poursuivre et approfondir le travail de l’AJCF :
La tâche n’est pas achevée et je vous encourage à persévérer sur cette voie du dialogue, de la fraternité, des initiatives communes. Car cette belle œuvre, qui consiste à créer des liens est fragile, toujours à reprendre et à consolider, particulièrement en ces temps hostiles où les attitudes de fermeture et de refus de l’autre se font plus nombreuses, avec même la réapparition préoccupante de l’antisémitisme, particulièrement en Europe, comme de violences contre les chrétiens.
Non, la tâche engagée par Jules Isaac n’est pas achevée ! Elle est plus que jamais d’actualité. L’AJCF doit continuer à se mobiliser !