Cérémonie de remise du Prix AJCF-Hubert Heilbronn 2025

C’est dans la somptueuse synagogue de la rue Buffault, construite au XIXè siècle pour la communauté juive de rite hispano-portugais qu’a eu lieu, le 25 novembre 2025, la remise du 37ème prix annuel de l’AJCF initié en 1988 par Hubert HEILBRONN. Ce prix qui récompense une personnalité juive ou chrétienne pour son implication dans le dialogue a été attribué au frère bénédictin Louis-Marie COUDRAY, supérieur de l’abbaye Sainte-Marie-de-la Résurrection d’Abou GOSH, Jérusalem, en présence de Madame Osnate MENACHE, directrice du département de diplomatie publique de l’ambassade d’Israël en France et de centaines d’amis juifs et chrétiens de frère Louis-Marie, venus d’Abou GOSH ou d’autres parties de FRANCE.

La soirée a été marquée par le contenu des interventions reflétant la solidité des ponts de dialogue et d’estime réciproque que le frère Louis-Marie a réussi à construire depuis plus de 40 ans ainsi que par la beauté des chants hébreux interprétés par Philippe DARMON, chantre de la Synagogue Buffault qui a prêté son micro, avec connivence, à frère Olivier d’Abou GOSH pour le célèbre chant tiré du psaume 137 "Jérusalem, si je t’oublie"

Parmi les intervenants on a pu entendre Elie BALMAIN nous exprimer son bonheur d’accueillir dans la synagogue qu’il préside une assemblée qui célèbre l’amitié, Carol IANCU, récipendiaire du même prix en prix 2024, Olivier KAUFMANN, grand Rabbin de la synagogue de la Place des Vosges et directeur du séminaire israélite de France, Jean-Dominique DURAND, président de l’AJCF, François HEILBRONN, Moché LEWIN, vice-président de la conférence des rabbins européens, ainsi que Haïm KORSIA, Grand Rabbin de France et bien sûr frère Louis-Marie, qui a accueilli avec grande émotion tous ces témoignages d’amitié et ce prix

symbolisé par une gravure dans le verre représentant l’œuvre de Joshua KOFFMAN « Synagoga and Ecclesia in Our Time » qui avait été créée à la demande de l’Université Saint‐Joseph de Philadelphie pour le 50ème anniversaire de la déclaration conciliaire Nostra Aetate (1965‐2005).