Mais que sait de lui le grand public, sinon qu’il commanda un « massacre des Innocents » qui justement n’eut pas lieu ?
On apprend qu’il ordonna bien d’autres crimes lors d’un long règne où il connut César et Cléopâtre, Marc-Antoine et Auguste, ses deux protecteurs qui firent monter cet Iduméen sur le trône de Judée.
Populaire à l’étranger, il s’attira la haine de son peuple et, pour avoir fait périr ses propres fils destinés à régner, il compromit l’avenir de son pays. On lui donna cependant le nom qu’il voulait laisser à la postérité, « Hérode le Grand », car il fut un bâtisseur exceptionnel auquel on doit les constructions les plus audacieuses de son temps, tels le Temple de Jérusalem et la forteresse de Massada dont on peut voir aujourd’hui les impressionnants vestiges. Faut-il privilégier Hérode le Grand ou Hérode le Cruel ? Le lecteur tranchera.
Mireille HADAS-LEBEL, historienne des religions, professeur Emérite à l’Université de Paris IV (Paris-Sorbonne) est auteure de nombreux ouvrages sur le judaïsme antique. Elle est également vice-présidente de l’Amitié Judéo- Chrétienne de France.
Après la conférence, il y aura une séance de dédicace du dernier ouvrage, Le roi Hérode de Mireille HADAS LEBEL suivie d’un pot de l’amitié.
PAF : 5 € (membre) et 8 € (non membre).