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Ecriture en partage : Le service diocésain et les aventures de saint Paul !

Le webinaire du 7 mars a été dédié à la mémoire de Janine Lestrade et de soeur Ionel Mihailovici dont une rubrique nécrologique sera publiée dans le bulletin diocésain et la revue Sens.

Un enregistrement est disponible sur demande auprès de Jean Kalman

Dates des prochaines rencontres : 21 mars, 4 et 18 avril, 2 et 16 mai (même lien et même horaire), avec la participation d’une amie de la communauté juive libérale de Toulouse .

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Après avoir évoqué le scénario et le cadre du discours de Paul à l’Aréopage le webinaire du 7 mars à 16 h 30 a été l’occasion d’étudier en détail le contenu de l’allocution de Paul et d’en découvrir l’actualité, notamment en faisant un détour par un extrait du discours du futur Benoît XVI à la Sorbonne à l’aube du XXIéme siècle.

Le cardinal Joseph Ratzinger avait tenu les propos qui suivent dans une conférence intitulée Vérité du christianisme ? (dans Christianisme Héritages et Destins)
La rencontre a eu lieu par zoom , jeudi 7 mars

Dès avant le début de la mission chrétienne, des cercles cultivés de l’Antiquité avaient cherché dans la figure de « l’homme qui craint Dieu », une alliance avec la foi judaïque. Celle-ci leur apparaissait comme une figure religieuse du monothéisme philosophique correspondant aux exigences de la raison en même temps qu’au besoin religieux de l’homme. À ce besoin, la philosophie seule ne pouvait répondre : on ne prie pas un dieu simplement pensé. Là, néanmoins, où le dieu que trouve la pensée se laisse rencontrer au cœur de la religion comme un dieu qui parle et qui agit, la pensée et la foi sont réconciliées. Dans cette alliance avec la Synagogue, il y avait encore un reste insatisfaisant : le non-juif ne pouvait jamais être, en effet, qu’un associé, incapable d’arriver à une totale appartenance. Cette chaîne, dans le christianisme tel que Paul l’interpréta, la figure du Christ la rompait. Désormais le monothéisme religieux du judaïsme était devenu universel, et par là l’unité entre pensée et foi, la religio vera, était devenue accessible à tous. Justin le philosophe, Justin le martyr († 167), peut servir de figure symptomatique de cet accès au christianisme : il avait étudié toutes les philosophies et reconnu finalement dans le christianisme la vera philosophia. En devenant chrétien, il n’avait pas, selon sa propre conviction, renié la philosophie ; c’était alors seulement qu’il était devenu vraiment philosophe. La conviction que le christianisme est une philosophie, la philosophie parfaite, celle qui a pu pénétrer jusqu’à la vérité, demeura en vigueur longtemps encore après l’époque patristique.