Plusieurs personnages en seront les instruments. Il est question d’une voix qui crie dans le désert, de Cyrus l’« oint » du Seigneur, d’un mystérieux Serviteur d’Adonaï. Cette consolation rappelle l’exode des temps passés, mais sa perspective est bien plus large : la libération attendue se déploiera dans une nouvelle création. Mais comment mieux encore définir l’espérance que ces chapitres proclament ? Comment le pardon du Seigneur s’y manifeste-t-il ? Quelle place la terre, avec les réalités qui la constituent et les activités qui s’y pratiquent, y joue-t-elle ? Quels hommes et quelles femmes en seront-ils les bénéficiaires ? Qu’en sera-t-il de la mort ? Et quant à notre vie d’aujourd’hui, le prophète nous parle-t-il d’une espérance d’incarnation ou de fuite ? Il vaut la peine d’entendre les promesses de la Consolation qu’il annonce.
Jacques Buchhold est professeur émérite à la Faculté Libre de Théologie Évangélique dont il a été aussi le doyen.
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